Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La tour de L'errant

La tour de L'errant
Publicité
Archives
30 juin 2008

Vu du ciel, le lever de Soleil n'en sera que plus beau...

Un courte nouvelle écrite il y a peu.
Je dois dire qu'il fut intéressant de construire l'atmosphère dans laquelle se déroule l'action.

Vu du ciel, le lever de Soleil n’en sera que plus beau…

 Les premiers rayons de l’aube filtraient à travers les carreaux morcelés de la fenêtre. Leurs faibles lueurs chassaient peu à peu l’obscurité ambiante. Une légère respiration se faisant entendre dans la petite chambre de l’orphelinat de la compassion.

Elle provenait de Gabriel, un jeune garçon d’à peine sept ans. Gabriel avait été abandonné alors qu’il n’était qu’un nourrisson. Certains pensaient que sa mère, prostitué, dans un élan de courage avait voulu lui épargner une vie de misère dans la rue. D’autres croyaient qu’il était lui fruit d’un adultère que l’on avait voulu garder secret. Mais Gabriel savait la vérité. Le directeur de l’orphelinat le lui avait souvent répété, nuit après nuit lorsqu’il venait le visiter. Gabriel était un monstre. Un déchet dont personne ne voulait s’encombrer.

Sinon pourquoi tout le monde était si méchant avec lui ? Pourquoi ses camarades d’infortunes le brimaient ? Pourquoi les adultes le frappaient ?

La lumière du jour éclaira doucement le petit corps de Gabriel. Révélant peu à peu sa mince silhouette androgyne. Sa petite taille lui avait valu maintes moqueries de la part des autres enfants de l’orphelinat. Son visage doux était encadré d’une longue chevelure blonde, cascadant sur son dos et atteignant le bas de ses reins. Couplée avec ses sublimes yeux bleus azur ainsi que sa voix fluette, Gabriel ressemblait à un ange. Un ange déchu tombé du ciel. Le sang s’écoulant peu à peu de ses plaies renforçait cette impression…

Gabriel était un enfant sage, ne cherchant jamais la bagarre. Il était très polie pour son age, exécutant toutes les tâches qu’on lui imposait. Obéissant à tout les ordres qu’il lui était donnait. Il faisait de son mieux pour faire ce que l’on attendait de lui. Mais peut-être en faisait-il trop…

Aussi longtemps qu’il s’en souvienne, il avait toujours eu des problèmes. Trop petit, trop gentil, pas assez rapide. Les adultes et les autres enfants trouvaient toujours une raison de se plaindre de lui. Il avait bien sûr essayé de résoudre ces problèmes. Il tentait désespérément de s’améliorer. Il avait tout d’abord voulu mangé plus pour grandir, mais les autres enfants lui prenaient tout le temps sa part lors des repas. Ne lui laissant que des miettes à grappiller.

Lorsqu’on lui avait fait la remarque sur sa gentillesse il s’était tout d’abord interrogeait sur la manière de changer. Observant autour de lui, il avait remarquait que les adultes étaient fier de certains enfants comme Pierre. Pierre était un grand de dix ans. Il imposait sa loi à coup de poing dans l’orphelinat. L’un de ses jeux favori était de faire pleurer les autres enfants en leur volant leur peluche puis les brûlant. Les adultes disaient qu’il irait loin dans la vie en s’imposant comme ça fasse à la racaille. Mais même si Gabriel ne savait pas ce que signifiait racaille, il savait en revanche que jamais il ne voudrait ressembler aux grands comme Pierre.

Enfin il avait voulu satisfaire les autres en exécutant ses corvées le plus vite possible. Il faisait du mieux qu’il pouvait, s’ouvrant jusqu’au sang les mains en frottant le parquet pour le faire briller. Encore une fois ce n’était pas assez pour les surveillants.

Alors il avait finit par comprendre. Comprendre qu’il était différent. Qu’il était un monstre comme le disait le directeur. Qu’il n’était qu’une erreur.

 Et Gabriel était triste. Triste d’être seul. Triste de n’avoir aucun ami. Triste de n’avoir personne sur qui compter, et qui surtout pensait à lui. Seul dans sa chambre, il s’était résigné.

Résigné aux coup de bâton du directeur lorsque celui-ci était contrarié. Résigné aux rejets des adultes qui devaient l’aider. Résigné aux rejets des autres enfants qui le fuyaient.

 Toutefois il ne leur en voulait pas. Après tout, c’était normal. Il était le monstre, eux n’y étaient pour rien. Lui non plus n’aurait pas voulu s’occuper d’un parasite comme disaient les adultes, bien qu’il ne comprenne pas bien le mot. Lui non plus n’aurait pas voulu un anormal tel que lui comme compagnon de dortoir. C’était pour cela qu’il avait une chambre privée selon le directeur. Pour qu’il n’importune pas les autres orphelins, et aussi pour que celui-ci puisse le corriger comme il le méritait.

Au début le directeur ne lui faisait pas grand mal. Il le privait de quelques repas, l’isolait dans sa chambre quelques jours durant pour lui faire comprendre comme il disait. Mais Gabriel ne comprenait pas. Il avait beau essayait, il n’arrivait à savoir ce qu’il devait changer.

 Alors il avait accepté son sort. Accepté le traitement que lui réservait les adultes. Accepté sa solitude. Accepté les coups de plus en plus violent du directeur.

 Il avait cessé d’espérer. D’espérer que quelqu’un l’adopte. Que quelqu’un veuille bien de lui. Que quelqu’un l’aime pour ce qu’il était. Parce que cela faisait trop mal d’espérer. Parce qu’il n’était plus un enfant maintenant, et qu’il avait passé l’âge de rêver.

 Pourtant cela ne l’empêchait pas de pleurer la nuit lorsque le directeur était parti, et que son dos lui faisait mal. Lacéré par les coups de ceinture toujours de plus en plus violent, de plus en plus blessant.

 Toutefois Gabriel avait un secret, un secret que tous ignoraient. Lorsque le soleil se levait, il ouvrait sa fenêtre et respirait le vent frais de l’aube naissante. Parce que la fraîcheur du matin soulageait la douleur de ses blessures. Parce que le parfum de la rosée chassait l’odeur malsaine de sa souffrance. Parce qu’à cette heure-ci les habitants de l’orphelinat ne pouvaient lui faire de mal, encore plongés dans la torpeur du sommeil. Parce qu’une vielle dame lui avait gentiment dit, pour une fois, qu’à l’aube le monde renaissait et que les malheurs du passé disparaissaient.

 Encore aujourd’hui, alors qu’il était étendu sur le sol, incapable de bouger à cause de la douleur parcourant son corps. Gabriel pouvait sentir cette sérénité l’envahir. Il se sentait si faible qu’il accueilli avec gratitude. Il savait que ce serai le dernier lever de soleil qu’il verrait dans cette orphelinat. Quelque chose au fond de son être le lui soufflait. Mais cela lui était égal. Il était fatigué de cette vie. Fatigué de son existence si sombre et désespérante.

 Et alors que son corps baignait dans son propre sang. Que sa respiration faiblissait. Que se yeux se fermaient et que les battements de son cœur ralentissait. Il eu une pensée innocente que seul un enfant peu avoir du haut de ses sept ans.


 Vu du ciel, le lever de Soleil n’en sera que plus beau…


 

Vos impressions ?

Publicité
Publicité
28 juin 2008

Emy, 2° version...

Voici une version plus aboutie de ce texte.
Bien qu'il reprenne l'essentiel de la précédente version, beaucoup de choses ont été changé au niveau de l'écriture plus travaillée, du style plus poussé ainsi que du rythme plus soutenu.
J'espère que vous l'apprécierez.

Attention, ce texte peut choquer les personnes non avertis.

Emy :

 Emy avait froid. De l’eau s’infiltrait dans ses chaussures. Et alors que tout son corps tremblotait, elle tentait de se frayer un chemin à travers les égouts nauséabonde de la ville.

Elle ne comprenait pas pourquoi l’Homme l’avait déposé ici. Bien qu’un peu inquiétant de prime abord l’Homme lui avait parlé gentiment. Il lui même offert une sucette. Dans sa tête de fillette de 9 ans une telle personne ne peut pas faire de mal, non ? Alors lorsqu’il lui avait demandé si elle voulait jouer, elle avait acquiescée…

 Mais désormais elle était toute seule dans le noir. La boue atteignait ses genoux. Des bruits inquiétant se faisaient entendre et l’odeur ambiante lui donnait envie de vomir.

Totalement perdue, Emy continuait à avancer. A l’aveuglette, en espérant trouver une sortie.

Elle avait peur. Elle se disait qu’elle était stupide. Après tout sa maman l’avait prévenue. Il ne fallait pas parler aux inconnus, ni accepter de jouer avec eux.

Mais l’Homme avait pourtant été si doux. Il lui avait dit que ses longs cheveux blonds la fessait ressembler à un ange. Un ange perdu dans les ténèbres…

 Maintenant sa chevelure était sale et pleine de crasse. Elle allait se faire gronder mais ça lui était égal. Elle voulait sortir. Elle voulait revoir la lumière. Petit à petit les larmes qu’elle tentait difficilement de contenir dévalèrent ses joues. L’angoisse se faisant de plus en plus présente.

 La fatigue ainsi que la faim se faisaient également sentir. Ses pas devinrent saccadés, chancelants. La fillette se retournait sans arrêt, croyant entendre des pas se rapprocher. La peur laissait doucement place à la panique dans le cœur enfantin d’Emy. Elle accéléra son allure, tentant de sortir de cet endroit terrifiant.

 Tout à coup elle trébucha contre un tuyau sur le sol et se cogna violemment la tête. La douleur irradiait de son front. Du sang coulait. Elle ne pu contenir plus longtemps ses sanglots. Peu importe qu’elle soit une grande fille maintenant. Emy appela sa maman, roulée en boule contre un pan du tunnel. Elle voulait se serrer dans ses bras. Sentir la chaleur de son corps. Elle voulait que sa maman la berce. Qu’elle lui dise que tout cela n’avait été qu’un cauchemar. Elle voulait que quelqu'un vienne à son secours. Alors elle appela pendant ce qui lui semblait être une éternité. Elle cria sans arrêt, inlassablement. Jusqu’à ce que sa gorge ne lui fasse mal et sa voix ne devienne rauque.

 Malheureusement personne ne vint la chercher. Elle resta seule. Prostrée contre le mur dans une tentative vaine de trouver un peu de réconfort. Les échos de ses larmes résonnant dans le noir…

Soudain des pas se firent entendre. Faiblement d’abord puis de plus en plus fort. Ils se rapprochaient. Emy prit peur. Elle craignait que cela ne soit quelque chose de mauvais, quelque chose qui puisse lui vouloir du mal. Mais sa maman lui avais assuré que les monstres n’existaient pas. Elle ne risquait donc rien, non ?

Timidement, elle héla les pas de sa voix abîmée. Une ombre se rapprocha avant de s’arrêter tout près d’elle. Ne pouvant la discerner, Emy réitéra fébrilement son appel mais seul un grognement lui répondit . Un bruit sourd et inquiétant. Venu du fond d’une gorge animale. La silhouette s’avança et Emy sursauta de frayeur. Deux yeux perçant la contemplait. Deux yeux perçant accompagnés d’une grande gueule rangée de canines acérées.

 Cette vison détruisit le calme précaire d’Emy. La fillette poussa un hurlement et partit en courant dans la direction opposé du chien. Essayant de s’échapper loin , très loin. Son petit cœur tapait sa poitrine à toute allure. Le sang battait ses tempes. La terreur s’insinuait dans ses entrailles tel un liquide glacé. Ses poumons la brûlaient lorsqu’elle respirait. Ses yeux la piquaient et ses jambes protestaient contre l’effort imposé. Toutefois l’adrénaline ainsi que la terreur lui donnèrent des ailes…

 La fillette aux cheveux blé couru aussi vite qu’elle pu. Faisant fit de toute considération autre que sa survie. Elle tentait avec l’énergie du désespoir de fuir ces souterrains puants, ces ténèbres oppressant et ce chien terrifiant.

Mais ce ne fut pas suffisant… L’animal rattrapa facilement sa proie. Il plongea ses crocs avides de viande dans la chair fraîche de la gamine. Arrachant une large par de muscle dans sa jambe droite. Emy poussa un cri de pur douleur. Jamais elle n’avait connue pareille horreur, une telle atrocité. Sa maman avait tord finalement, les monstres existaient.

 Le canidé affamé poursuivi son festin sur ce corps encore vivant. Prenant son repas dans ces égouts sordides avant de rejoindre son maître à la surface, bien plus tard…

Je ne sais encore si j'en ferais une 3° version...

27 juin 2008

Emy

L'un des meilleurs moyen de s'améliorer reste encore de réécrire encore et encore un texte jusqu'à obtenir ce que l'on désire.
Personnellement ce qui m'intéresse dans l'écriture est de pouvoir immerger le lecteur dans l'univers créé.
Lui faire perdre tout contact  avec l'extérieur pendant quelque temps.
Qu'il ressente l'histoire que j'ai écrite.
Ce qui va suivre est la première version d'un texte.
Je posterai de mise à jour jusqu'à ce que je le pense satisfaisant.
 

Attention, ce texte peut choquer les personnes non avertis.




Emy:


L’eau s’infiltrait dans ses chaussures, Emy avait froid tout son corps tremblotait alors qu’elle se frayait un chemin à travers l’eau nauséabonde des égouts de la ville.
Elle ne comprenait pas pourquoi l’Homme l’avait déposé ici, il avait été gentil pourtant au début. Il lui avait parlé gentiment et même offert une sucette, dans la tête d’une fillette de 9 ans une telle personne ne peut pas faire de mal, non ?
Mais désormais elle était toute seule dans le noir, l’eau atteignait ses genoux, des bruits inquiétant se faisaient entendre et l’odeur ambiante lui donnait envie de vomir.
Totalement perdue Emy continuait à avancer, à l’aveuglette, espérant trouver une sortie.
Elle avait peur, elle se disait qu’elle était stupide. Après tout sa mère ne l’avait-elle pas prévenue qu’il fallait se méfier des inconnues. L’Homme avait pourtant était si gentil, si doux, il l’avait complimenté sur ses longs cheveux blonds qui faisaient la fierté de sa mère. Celle-ci pouvait passer des heures à les brosser pour qu’ils soient si soyeux.
Maintenant sa chevelure était pleine de saleté et de boue, elle allait se faire gronder mais ça lui était égal. Elle voulait sortir, petit à petit les larmes qu’elle tentait difficilement de contenir dévalèrent ses joues.
La fatigue se faisait sentir, ses pas devinrent saccadés, chancelants. La fillette se retournait sans arrêt croyant entendre des pas se rapprocher. La peur laissait doucement place à la panique dans le cœur d’Emy, elle accéléra son allure tentant de s’éloigner de ces bruits.
Elle trébucha contre un tuyau sur le sol, sa tête se cogna sur le sol. La douleur irradiait de son front, du sang en coulait et des sanglots s’échappaient désespérément de ses yeux maintenant. Emy appela sa mère, roulée en boule contre un pan du tunnel comme pour essayer d’échapper à la dure réalité, pour protéger son corps des choses rodant dans le noir.
Puis un grognement se fit entendre, un bruit sourd venu du fond d’un gorge animal. Emy releva la tête, observant autour d’elle à travers les faibles lueur perçant l’obscurité omniprésente des égouts. Un museau se profilait dans l’ombre inquiétante, un museau grand ouvert d’où de la bave s’échappée entre des grandes canines pointues.
Cette vison détruisit le calme précaire d’Emy, le fillette poussa un hurlement de terreur et partit en courant dans la direction opposé du grand chien. Son petit cœur battait à toute allure, ses poumons la brûlait, ses yeux la piquait et ses jambes protestaient contre l’effort imposé mais l’adrénaline et la terreur lui donnaient des ailes.
La fillette aux cheveux de blé couru aussi vite qu’elle pu mais ce ne fut pas suffisant. Le chien rattrapa facilement sa proie, il plongea ses crocs avides de viande dans la chair fraîche de la gamine, arrachant une large par de muscle dans sa jambe droite. Emy poussa un cri de pur douleur, jamais elle n’avait connue pareil horreur. Sa mère lui avait pourtant promis que les monstres n’existaient pas, elle avait tord.
Le canidé affamé poursuivi son festin sur ce corps encore vivant, prenant son repas dans ces égouts sordides avant de rejoindre son maître à la surface, bien plus tard…

22 juin 2008

Un seul ami

Le dernier de mes poèmes pour l'instant.
Celui-ci diffère quelque peu des autres de par l'utilisation du "je".
D'ailleurs je suis pas encore sur de savoir quel style je préfère...

Un seul ami,
de tous je m’éloigne,
de lui je sens la poigne.
Dans les ténèbres et l’ombre je me complais,
de la profondeur il m’éloigne.

Seul je me sens,
de lui je suis le sang.
Uni par la vie,
un être que je maudit,
un être que je bénis.
Sans fléchir il me prend,
sans fléchir à la vie il me rend.

De tous je m’éloigne,
de lui je sens la poigne.
De l’ombre je traverse,
du temps je me verse.
Sans fléchir il me prend,
sans fléchir à la vie il me rend.

Un être désincarné,
dans une vie mortifié.
Dans les ténèbres il se rend,
dans les ténèbres je le prend.
D’un éclat noir il luit,
d’une veine pure il jaillit.

De sa volonté découle la mienne,
ma vie est sienne.
De nos nom liés,
vint une vie purifié.

Hors des ombres nous allons ,
vers la lumière nous élevons.
Longue est la route de la rédemption,
noire est le chemin de l’illumination.

Du paradis nous sommes peut-être maudit,
de l’enfer nous sommes bannis.
Dans la vallée des ombres nous nous avançons,
dans la vie nous nous encrons.

De tous nous sommes éloignés,
de tous nous nous rions.
Des personnes avachis,
règnent sur le temple maudit.
Des ces êtres nous nous rions,
ces être nous aidons.

Libre te enchaînés nous sommes,
de l’arbre tombent les pommes.

Être ensommeillé du Dieu oublié,
de la religion nous sommes ligués,
des fanatiques nous sommes décriés.

De deux nous fusionnons,
de deux nous nous élevons.

Parmi les ombres il erre,
une vie il tente de trouver,
de l’ombre je le récupère.
Être tourmenté à la vie sacrifiée,
mortel il est,
immortel il deviendra.
Tel une légende du passé,
de la vie il se rit,
de la vie il s’ennuie.

D’un homme désabusé,
la folie est né.
Une vie sacrifiée,
pour un être qui fut enchaîné.
De la nuit on le fuit,
dans la nuit il rit.

De sa retraite forcé,
grandit il est devenu.
Par moi il est passé,
par moi il c’est élevé.

D’un être deux il est,
de sa vie je suis lié,
De sa vie je suis intéressé.
d’un nous sommes,
de deux nous étions.

Êtres damnés pour un destin dévié,
de la vie nous nous affranchissons,
De la vie nous nous moquons.
des épreuves seront jetées,
des défis serons relevés.

De la vie nous nous élevons,
dans la vie nous nous élevons.
De pions nous sommes roi,
de nous nos ennemis connaissent l’effroi.

De deux nous étions,
d’un nous nous élevons.
D’une vie achevée ne reste que le chemin arpenté…

Et vous, que préférez-vous ?

22 juin 2008

Voyageur

Un autre de mes poèmes, bien connu par certains...

Le passage tu cherches,
dans les méandres du temps tu erres
Quel but cherches-tu tant ?
Quelle âme t’habite sombre voyageur ?
Des plaintes sont formées,
des cris se sont élevé.

D’ici ou d’ailleurs tu viens,
pour les tiens,
pour les siens.
Inconnu tu es,
des vies le gardien tu es.

Quels sont les êtres qui te soutiennent ?
A un but aspires-tu ?
pour cela tu voyages,
de l’ombre à la lumière tu erres.
Des épreuves tu traverses,
des passions tu explores,
pour résister à la tentation tu implores.

De la fin de ton voyage tu doutes,
de sa finalité tu crains.
Pour tant de vies tu te bats,
au milieu des temps tu viens.

Loin des autres,
loin des humains tu vas.
De l’oppressante atmosphère te t’affranchis,
de la guerre tu vis.

Pour quel but,
pour quelle fin ?
Le sais-tu seulement ?
Non tu erres,
d’autres de toi dépendent.

Par-là tu vas,
par-là tu viens
Des limbes tu meurs,
du ciel tu pleures.

En tout lieu tu pars,
en tout lieu tu crains.
L’ombre tu traverses,
de la fin tu viens.

Pour ta vie sacrifiée,
d’autres vont s’élever.
Un instant,
une fin.

Des autres tu t’es éloigné.
D’eux tu n’es plus,
des autres tu es trop loin.

Dans l’ombre tu repars, 
seul tu prépare ton départ.
Des autres tes louanges seront chantées,
des autres ton souvenir sera gardé.

Infatigable voyageur
qui as traversé l’horreur.
Pour un but désintéresser
tu t’es vu changé.
Pour les autres tu t’es damné,
pour les autres la rédemption tu as trouvé.

Désormais tu es parti.
Alors que les rires s’élèvent,
dans le froid ta mort s’abat.
Dans une tombe oubliée,
maintenant tu es enterrer,
le sauveur d’un peuple mille fois loué.

De ton spectre nulle trace ne reste,
de ton âme seul les sanglots naissent.
Une vie sacrifiée, un peuple sauvé.
Du mythe tu fait partis,
des légendes tu es bénis.

Au fond des limbes désormais tu vis,
une existence enchainé pour un peuple libéré.
De la grâce de ton âme ne reste que les lambeaux.
De la grâce de ton nom ne reste que vents.

Effacé des mémoires tu es,
Oubliés des dieux tu es.
Dans le noir seul tu te souviens d’un voyageur.
Dans le noir seul tu te souviens de leur malheur.

Désormais ton nom tu ignores,
désormais ta vie tu implores.
Pour quelques souvenirs tu vis,
pour te rappeler tu cris.
Nul ne sait ton sacrifice,
ni toi ni les offices.

Dans l’ombre tu viens,
dans l’ombre tu pars.
Un souffle inanimé,
de ton destin tu es amené.
Désormais tu dors,
Désormais ton esprit est mort…

 

Publicité
Publicité
22 juin 2008

Être torturé

L'un de mes premiers écrits.
Un peu étrange quand j'y pense mais ça ne m'empêche pas de bien l'aimer...

Regarde-la dont s’approcher,
morne lueur d’un dieu enterré.
Elle tente de t’amadouer ne faiblit pas petit être.
Mortel tu es,
mortel tu resteras.
Des catacombes sanglantes s’échappent la puanteur des vents.
Pour qui te prends-tu,
toi qui erre sans but ?
Tu n’es qu’un homme comme tant d’autres.
Rien ne te seras accorder dans le grand temple qu’est la solitude.
Fardeau est ton lot,
De l’extérieur tu es,
Du sceau tu es marqué.
Sous les hospices du sang tu erres petit être.
Nulle rédemption pour toi juste la peine sans haine.
Dans le froid tu veux t’isoler,
de la douleur tu veux t’éloigner,
mais sans être tu ne peux exister.
Ombre parmis les vivants,
tu hantes les couloirs sans fin du monde,
des racines de l’arbre tu t’abreuves….
Rien ne te seras épargné.
De ta folie découles ton génie ?
Rien n’en est moins sur.
Où sont ces ténèbres dans lesquels tu souhaites sombrer ?
Où est cette paix que tu veux créer ?
Souffrance est ton lot.
De personne tu ne t’approches,
de personne tu n’es.
A qui appartiens tu ?
Des larmes sont cédées,
des sanglots naissent des flots,
nul ici ne te désire.
Toi et ton âme damnée,
condamné à l’obscurité,
tu ne peux pourtant y aller.
Ici est ta place d’où tu souffres.
Ici tu resteras une façade accueillante,
un écho cinglant.
Rien ne te seras accordé,
juste le châtiment de ces années…

Du haut de ta tour tu regardes,
du haut du monde tu juges,
mais qu’es tu ?
Vide et insipide est ta vie,
tu dors pour oublier l’effroi de tes actes,
la misère des autres.
Du pied immortel du temps tu défies les dieux,
du haut de leur splendeur tu ne rivalise que par ton malheur.
Être éternelle contre chair temporelle,
des émotions torturées contre une vie inspirée.
Pour qui fait-tu ça, une femme, un monde, un idéal ?
De tous tu es méprisé,
pour tous tu es sacrifié,
mais qu’importe tu acceptes ton destin qui te va si bien.
D’une île sanglotant tu erres vers les sang,
pour eux tu n’est que néant.
Vis honnis pour des actes bannies.
Qu’apportes tu de ta vision,
infatigable architecte,
seigneur des temps et vents,
tu colportes les rumeurs,
te sert des leurs erreurs.
Du haut de ton trône ton empire tu crée,
du haut de ta tour à ta chute tu aspire.
Ton combat solitaire de part toi uniquement es connu.
Tous ignorent ce qui se terre dans l’ombre,
tous se détourne des ténèbres qui te traque.
Vie honni actes bénis,
des dieux tu es l’ennemi,
des dieux tu es maudit.
Pour les ombres et ténèbres de ta vie seul les larmes tu as à offrir,
du fin fond des temps du haut des abysses nul ne te suit.
Unique tu es,
unique tu seras,
de ta folie découle la tuerie.
Loin des ignorant tu te bas,
pour des vies que tu ne vivras,
horreur est ton fardeau…
Ainsi tu es parti,
ainsi vide ton trône est.
Dans les ténèbres tu retourne,
loin du regard des hommes tu meurt.
Pour sauvegarder un peuple qui te méprise,
tu te précipite dans l’abyme,
tu précipite ta fin…

Dans l’ombre il attend…
Monstre au souffle haletant,
âme à la chair torturée.
De loin il vient,
d’un autre lieu,
d’un autre temps.
Jadis il régnait sur les tours d’argent,
désormais il veille sur le monstre scintillant…
Un être damné dans une vie outragé.
Dans l’ombre il s’endort,
dans l’ombre il est mort.
Loin des autres,
loin de ces mortels éphémères il vit,
loin d’eux il existe,
pour sa souffrance,
pour leur bonheur.
D’une union il est né,
de son esprit mortel,
de l’âme du dieu éternel.
Pour pouvoir stopper ses méfaits avec lui il a fusionné,
de deux il n’est plus qu’un,
de celui qui domine le monde est soumis.
Une volonté inexpugnable ne peut composer l’infini,
de son échec le glas du monde sonneras.
Oublié de tous,
à l’écart du monde s’élève sa complainte,
triste chant écho d’une destruction annoncé.
Seul barrage restant au flot du temps,
l’exilé désabusé sait désormais qu’il ne peut gagner.
D’un pari de fou du temps fut accordé,
mais l’inexorable ne peut-être endiguer.
Seul il attend,
seul il sait,
seul il contemple la chute de ses tours d’argent…

Votre avis ?


 

22 juin 2008

L'ouverture.

Suite au pression dont je suis l'objet depuis quelques temps je proclame l'ouverture de mon tout premier blog.
Il va s'en dire que pour l'instant je suis en plein travaux, excusez donc l'apparence quelque peu banal qui règne pour l'instant.

Je me présente :
L'errant auteur à ces heures perdues.
Inutile de préciser que je ne suis pas un grand écrivain, ne cherchez pas Tolkien.
Bien que j'admire le dessin je n'ai absolument aucun talent pour cet art.

N'ayant pas vraiment d'inspiration pour le moment je vais conclure dès maintenant.
Puissiez vous trouvez de quoi vous satisfaire en ce lieu...

Publicité
Publicité
Publicité